Keywords
Edwards v Attorney General of Canada, Canadian Charter of Rights and Freedoms, living tree, constitutional interpretation, statutory interpretation, living constitutionalism
Abstract
Since the enactment of the Canadian Charter of Rights and Freedoms, Canadian judges have increasingly approached the Constitution through a living constitutionalist lens, adapting the Constitution to contemporary realities and treating the text as but one interpretive modality alongside purpose and context. The Supreme Court has rooted this living constitutionalism in the Judicial Committee of the Privy Council’s judgment, Edwards v Attorney General of Canada, wherein Lord Sankey introduced the metaphor of the “living tree.” Justice Robert Sharpe and Professor Patricia McMahon have suggested that the “living tree metaphor remained a forgotten footnote until 1982.” Indeed, more formalist approaches towards both constitutional and statutory interpretation endured well into the 20th century. In this article, I argue that Vincent MacDonald, who served, inter alia, as Dean of Dalhousie Law School and then as a Justice of the Supreme Court of Nova Scotia, did much to keep living constitutionalism alive during the mid-20th century. Drawing on MacDonald’s published writings and jurisprudence as well as on a wealth of archival sources, I argue that MacDonald articulated and implemented a robust vision of living constitutionalism at a time when many of his peers advocated for a return to the original intentions of the Fathers of Confederation. MacDonald advocated for a type of living constitutionalism known as common law constitutionalism, based upon respect for precedent, recognition of judicial discretion, and appreciation for clear legal reasoning. In laying out the tenets of MacDonald’s constitutional thought and contrasting his thought with that of his contemporaries, I complicate the existing narrative on Canada’s 20th century constitutional development.
Depuis l’adoption de la Charte canadienne des droits et libertés, les juges canadiens abordent de plus en plus la Constitution dans une optique de constitutionnalisme vivant, en adaptant la Constitution aux réalités contemporaines et en traitant le texte comme une simple modalité d’interprétation parmi d’autres, au même titre que l’objet et le contexte. La Cour suprême a fondé ce constitutionnalisme vivant sur l’arrêt Edwards c. Procureur général du Canada rendu par le Comité judiciaire du Conseil privé, dans lequel Lord Sankey a introduit la métaphore de « l’arbre vivant ». Le juge Robert Sharpe et la professeure Patricia McMahon ont fait remarquer que « la métaphore de l’arbre vivant est restée une note de bas de page oubliée jusqu’en 1982 ». En effet, des approches plus formalistes de l’interprétation de la Constitution et des lois ont perduré jusqu’au 20e siècle. Dans cet article, je soutiens que Vincent MacDonald, qui a notamment été doyen de l’École de droit de Dalhousie, puis juge à la Cour suprême de Nouvelle-Écosse, a beaucoup contribué à maintenir le constitutionnalisme vivant au milieu du 20e siècle. En m’appuyant sur les écrits publiés de MacDonald, sur la jurisprudence et sur de nombreuses sources d’archives, je soutiens que MacDonald a élaboré et mis en oeuvre une vision solide du constitutionnalisme vivant à une époque où bon nombre de ses pairs préconisaient un retour aux intentions initiales des Pères de la Confédération. MacDonald prônait un type de constitutionnalisme vivant connu sous le nom de constitutionnalisme de common law, fondé sur le respect des précédents, la reconnaissance du pouvoir discrétionnaire des juges et l’appréciation d’un raisonnement juridique clair. En exposant les principes de la pensée constitutionnelle de MacDonald et en la comparant à celle de ses contemporains, je complexifie le récit existant sur le constitutionnalisme évolutif du Canada au 20e siècle.
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Recommended Citation
Preston Lim, "Nourishing the Living Tree: Vincent MacDonald and His Constitutional Thought" (2025) 48:1 Dal LJ.
