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Dalhousie Journal of Legal Studies

Abstract

One of the fastest-growing trends in the battle against transnational crime is the conclusion of mutual legal assistance treaties between states. These conventions provide a framework for inter-jurisdictional evidence gathering, allowing for formalized cooperation in criminal investigations through a system of requests for assistance between national authorities. Canadian practice in this area has remained largely unscrutinized, but presents an interesting duality: while the courts of the land have liberally interpreted the powers of the government to fulfill requests from other countries, the making of requests by Canadian authorities has been fraught with difficulty, particularly with regard to the rights of citizens under the Canadian Charter of Rights and Freedoms. The author surveys the legislative and judicial perspectives on mutual legal assistance, with particular emphasis on the Federal Court of Appeal's recent decision in Schreiber v. Canada (Attorney General), and concludes that overzealous application of Charter principles threatens to undermine the state's ability to combat transnational crime. *** Une des orientations les plus florissantes dans la lutte contre le crime international s'avère être la conclusion de traités d'assistance mutuelle légale entre les États. Ces conventions présentent une structure pour la collecte de preuves entre les différentes juridictions, permettant une coopération formelle dans les enquêtes criminelles par l'entremise d'un système de demande d'assistance entre les autorités nationales. La pratique canadienne à ce niveau demeure peu analysée mais présente néanmoins une dualité intéressante: malgré le fait que les tribunaux du pays interprètent de façon libérale le pouvoir du gouvernement de s'acquitter des demandes d'assistance des autres États, ces mêmes tribunaux portent un jugement défavorable aux demandes d'assistance présentées par les autorités canadiennes, particulièrement en regard des droits accordés par la Charte canadienne des droits et libertés. L'auteur sonde la perspective législative et judiciaire quant à l'issue de l’assistance mutuelle légale, accordant une attention particulière à la récente décision de la Cour fédérale d'appel dans l'arrêt Schreiber c. Canada (Procureur General). L'auteur conclut que l'application excessive des dispositions de la Charte sape l'habileté de l'État à combattre le crime international.

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