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Dalhousie Journal of Legal Studies

Abstract

Public inquiries have become entrenched as an important part of the Canadian administrative state. Public inquiries are given numerous powers to execute their fact-finding missions-powers that sometimes collide with the rights of individuals. In ordinary criminal investigations, those suspected of having committed offences have the right to remain silent and to refuse to participate in their own conviction. Recent inquiries, most notably the Westray Inquiry, have been charged with investigating tragedies where criminal charges may be appropriate. This has raised important questions regarding the power of inquiries to compel all relevant testimony and "name names" where this may collide with the rights of accuseds to remain silent and to a fair trial. This article examines the most recent jurisprudence surrounding the intersection between public inquiries and criminal investigations. The author examines the present law of individual compellability and the subsequent use of derivative evidence that comes to light in the inquiry process. Examples from other jurisdictions are invoked to determine the proper method for balancing the public interest served by powerful fact-finding institutions and the right of accuseds to remain silent. *** Les enquêtes publiques représentent aujourd'hui une partie importante de l'administration Canadienne. Elles possèdent de nombreux pouvoirs afin d'effectuer leurs missions de recherches factuelles; ces pouvoirs étant parfois en conflit avec les droits personnels des individus. Dans les enquêtes criminelles ordinaires, les individus soupçonnés d'avoir commis des offenses ont le droit de garder silence et de refuser de participer à leur propre condamnation. Des enquêtes récentes (notamment, l'enquête Westray) ont été chargées d'examiner les tragédies où des charges criminelles seraient appropriées. Ceci a soulevé d'importants questionnements au sujet des pouvoirs accordes aux enquêtes de soumettre tout témoignage pertinent et de révéler des noms, et ce, dans un contexte où le droit de l'accusé de demeurer silencieux et le droit à un Juste et équitable peuvent entrer en conflit. Le présent article examine la jurisprudence la plus récente concernant le croisement des enquêtes publiques et des enquêtes criminelles. L'auteur examine le droit actuel concernant la contrainte individuelle ainsi que l'usage ultérieur de la preuve dérivée obtenue à la lumière du processus d'enquête. Une comparaison d'exemples d'autres juridictions permet de déterminer la méthode appropriée, afin de balancer l'intérêt public servi par les puissantes institutions de recherche de faits et par le droit des suspects de demeurer silencieux.

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