Abstract
The 1992 Supreme Court of Canada case of R. v. Butler articulated a new interpretation of "obscenity" under section 163(8) of the Criminal Code, which enables police officials, customs officers, and judges to prohibit the production, distribution, sale, and possession of obscene materials. In the aftermath of Butler, gay and lesbian pornography has been disproportionately targeted with the use of the test as set out in the Court's judgment. This paper explores the literature surrounding this issue in order to demonstrate the inadequacy of the test for obscenity when applied to gay and lesbian pornography. The author concludes that Butler fails to recognize that same-sex pornography is inherently different from heterosexual representations in its production and use, as well as in the value it holds for its audience. *** En 1992, la Cour Suprême du Canada dans l'affaire R. c. Butler a articulé une nouvelle interprétation d'"obscénité," sous l'article 163(8) du Code Criminel, en permettant aux officiers de police, aux officiers des douanes et aux juges d'interdire la production, la distribution, la vente, et la possession de matériel obscène. Il s'ensuivit que la pornographie gay et lesbienne devint une cible importante pour l'application de ce nouveau test tel qu'établi dans l'affaire Butler. Le présent article explore une variété d'articles de doctrine traitant de la question, de manière à démontrer l'insuffisance du test lorsqu'appliqué à la pornographie gay et lesbienne. L'auteur conclut que Butler ne reconnait pas le fait que la pornographie homosexuelle est, de par son essence-même, distincte des représentations hétérosexuelles, de par sa production, son usage, ainsi que de par la valeur qu'elle possède auprès de son audience.
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Recommended Citation
Susan R Taylor, "Gay and Lesbian Pornography and the Obscenity Laws in Canada" (1999) 8 Dal J Leg Stud 94.