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Dalhousie Law Journal

Keywords

Judicial appointments, Provincial Superior Courts, bilingual, representation, diversity

Abstract

Recent reforms to Canada’s system of federal judicial appointments have sought to make the process more transparent and better able to produce a bench reflective of the society it serves. This paper reviews these reforms and using judicial appointment data (2016–2020), considers whether the Liberal government has met these objectives. The relationship between official bilingualism and representation on the bench is also considered. The paper finds that “diversity” on Canada’s federally appointed provincial courts remains unbalanced. While women have made up the majority of appointments since the Trudeau Liberals formed government in 2015, other equity-deserving groups, like people of colour and people with disabilities, have been appointed in numbers below their proportion of the Canadian population. Additionally, an analysis of the official language skillsets of judicial appointees offers tentative evidence that there may be challenges to fostering a judicial branch that is both representative and officially bilingual.

Les récentes réformes du système canadien de nomination des juges fédéraux ont cherché à rendre le processus plus transparent et mieux à même de produire une magistrature fidèle à la société. Dans cet article, nous passons passe en revue ces réformes et, à l’aide des données sur les nominations judiciaires (2016–2020), nous examinons si le gouvernement libéral a atteint ces objectifs. La relation entre le bilinguisme officiel et la représentation au sein de la magistrature est également examinée. Dans l’article, nous constatons que la « diversité » parmi les juges provinciaux nommés par le gouvernement fédéral du Canada reste déséquilibrée. Si les femmes constituent la majorité des nominations depuis que les libéraux de Trudeau ont formé le gouvernement en 2015, d’autres groupes méritant l’équité, comme les personnes de couleur et les personnes handicapées, ont été nommées en nombre inférieur à leur proportion dans la population canadienne. De plus, une analyse des compétences en matière de langues officielles des personnes nommées à la magistrature indique qu’il peut être difficile de favoriser une branche judiciaire à la fois représentative et officiellement bilingue.

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