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Dalhousie Law Journal

Keywords

animal rights law, anthropocentrism, protective model, feminist theory, sameness logic

Abstract

In this article, I attend to the scholarly interventions over the last fifty years that engage with the question of what general subjectivity or protective model the law should apply to animals to combat anthropocentrism and effect widespread positive change for animals. I call this field “animal rights law.” The article demonstrates the theoretical diversity and related richness of this scholarship, making three contributions. Most notably, it highlights the prominence of feminist theory to the development of animal rights law. This more recent feminist-inspired work has attempted to bypass the personhood-property debate from earlier decades through theorizing alternative or supplementary animal-friendly frameworks less focused on rights and personhood. The article also shows that throughout the decades and the various legal reform models presented, we see sustained concern about sameness logic (arguments favouring reform for animals perceived to be “human-like”) and, at least over the last two decades, attention to the differences among animals themselves.

Dans cet article, je me penche sur les interventions scientifiques des cinquante dernières années qui s’intéressent à la question de la subjectivité générale ou du modèle de protection que le droit devrait appliquer aux animaux pour lutter contre l’anthropocentrisme et provoquer un changement positif généralisé pour les animaux. J’appelle ce domaine le « droit des animaux ». L’article démontre la diversité théorique et la richesse de cette recherche, en apportant trois contributions. Tout d’abord, il souligne l’importance de la théorie féministe dans le développement du droit des animaux. Ces travaux plus récents d’inspiration féministe ont tenté de contourner le débat personne-propriété des décennies précédentes en théorisant des cadres alternatifs ou complémentaires respectueux des animaux, moins axés sur les droits et la personne. L’article montre également qu’au fil des décennies et des différents modèles de réforme juridique présentés, nous constatons une préoccupation constante à l’égard de la logique de similitude (arguments en faveur d’une réforme pour les animaux perçus comme « semblables à l’homme ») et, au moins au cours des deux dernières décennies, une attention portée aux différences entre les animaux eux-mêmes.

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