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Dalhousie Law Journal

Keywords

anti-Asian racism, legal education, critical race theory, crt

Abstract

Recently, policymakers, institutional actors, and the public have made greater efforts towards being attentive to issues relating to anti-racism and discrimination, as well as equity, diversity, and inclusion more broadly, prompted in part by growing calls for reconciliation with Indigenous peoples and the increasing visibility of the Black Lives Matter movement. Yet, there has been a relative dearth of attention paid to the specific ways in which anti-Asian racism manifests and is maintained, particularly in the Canadian context. More than just being a relic of the past, antiAsian racism is an ongoing phenomenon both within and beyond Canada’s borders, as events in the wake of the COVID-19 pandemic have painfully demonstrated. This article identifies some of the ways that laws and policies have contributed and continue to contribute to the oppression of Asian people in Canada. It considers the role of legal education in both perpetuating and addressing systemic racism, especially vis-à-vis Critical Race Theory and the recent backlash against it and argues that members of the legal profession—and by extension, the law schools that educate them—have a professional and moral responsibility to take seriously the historic and contemporary experiences of exclusion to which all marginalized groups have been subjected. In so doing, it emphasizes the importance of understanding various struggles for racial justice as profoundly interconnected and inseparable, but also distinct.

Récemment, les décideurs, les acteurs institutionnels et le public ont fait de plus grands efforts pour être attentifs aux questions liées à l’antiracisme et à la discrimination, ainsi qu’à l’équité, à la diversité et à l’inclusion de manière plus générale, en partie en raison des appels croissants à la réconciliation avec les peuples autochtones et de la visibilité accrue du mouvement Black Lives Matter. Pourtant, on a accordé relativement peu d’attention aux façons spécifiques dont le racisme anti-asiatique se manifeste et se maintient, en particulier dans le contexte canadien. Plus qu’une relique du passé, le racisme anti-asiatique est un phénomène permanent, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières du Canada, comme l’ont douloureusement démontré les événements qui ont suivi la pandémie de COVID-19. Cet article identifie certaines des façons dont les lois et les politiques ont contribué et continuent de contribuer à l’oppression des personnes asiatiques au Canada. Il examine le rôle de l’enseignement du droit dans la perpétuation du racisme systémique et dans la lutte contre celui-ci, en particulier en ce qui a trait à la théorie critique de la race et aux récentes réactions contre celle-ci. Il soutient que les membres de la profession juridique—et par extension, les facultés de droit qui les forment—ont la responsabilité professionnelle et morale de prendre au sérieux les expériences historiques et contemporaines d’exclusion auxquelles tous les groupes marginalisés ont été soumis. Ce faisant, il souligne l’importance de comprendre les diverses luttes pour la justice raciale comme étant profondément interconnectées et inséparables, mais aussi distinctes

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