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Dalhousie Law Journal

Keywords

HIV, non-disclosure, infectious disease

Abstract

In 2019, the House of Commons Standing Committee on Justice and Human Rights published its study on the criminalization of HIV non-disclosure in Canada. The report recommended removing HIV non-disclosure from sexual assault laws in Canada. This constituted a welcome development for many HIV advocates. Yet other recommendations proved more controversial. In order to counter the exceptional targeting of HIV, the Committee proposed an offence for the non disclosure of all infectious diseases. This article uses the proposal to develop three arguments. First, the idea of creating an offence for all infectious diseases finds its origins in criminal laws dating back to the mid-nineteenth century. Second, the report relied on HIV’s exceptional criminal treatment to justify the creation of a new general offence. Third, the proposal reflects what Reva Siegel has called “preservation through transformation.” In the face of HIV advocates’ successful contestation of the terms of HIV criminalization, lawmakers distanced themselves from earlier penal justifications and developed new, seemingly more contemporary rationales to defend the status quo.

En 2019, le Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes a publié son étude sur la criminalisation de la non divulgation du VIH au Canada. Le rapport recommandait de retirer la non divulgation du VIH des lois sur les agressions sexuelles au Canada. Cette recommandation a été accueillie favorablement par de nombreux défenseurs du VIH. Cependant, d’autres recommandations se sont avérées plus controversées. Afin de contrer le ciblage exceptionnel du VIH, le Comité a proposé d’ériger en infraction la non-divulgation de toutes les maladies infectieuses. Cet article s’appuie sur cette proposition pour développer trois arguments. Premièrement, l’idée de créer un délit pour toutes les maladies infectieuses trouve son origine dans les lois pénales datant du milieu du XIXe siècle. Deuxièmement, le rapport s’appuie sur le traitement pénal exceptionnel du VIH pour justifier la création d’une nouvelle infraction. Troisièmement, la proposition reflète ce que Reva Siegel a appelé « la préservation par la transformation ». Face à la contestation réussie des termes de la criminalisation du VIH par les défenseurs de la cause, les législateurs ont pris leurs distances par rapport aux justifications pénales antérieures et ont élaboré de nouvelles justifications, apparemment plus contemporaines, pour défendre le statu quo.

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