Keywords
Intimate partner violence, coercive control, work-related intimate partnet violence, WRIPV, occupational health and safety, OHS, employment leave legislaiton
Abstract
Intimate partner violence and coercive control can manifest in abusers’ attempts to sabotage their partners’ participation in employment. Work-related intimate partner violence (WRIPV) also implicates employers, governments, and society more broadly, challenging the individualizing frame often applied to IPV. However, the legal recognition of WRIPV has been slow and sporadic, disproportionately impacting women experiencing intersecting inequalities, who are more vulnerable to IPV and to work-related inequalities. This article examines how governments have responded to WRIPV, situating their responses in the continuing legacy of the public/private distinction. Using a rights-based framework, I evaluate the two newest Canadian reforms concerning WRIPV: occupational health and safety and employment leave legislation. Both reforms specifically attend to WRIPV, at least in some jurisdictions, and provide preventive potential and remedial support for the economic and other consequences of IPV. Yet they also have shortcomings, including lack of coverage of some forms of IPV and some workplaces, loss of pay, and verification requirements that draw on gendered myths and stereotypes. I conclude by identifying further government action needed to better address WRIPV.
La violence conjugale et le contrôle coercitif peuvent se manifester par les tentatives des agresseurs de saboter la participation de leur partenaire au marché du travail. La violence conjugale liée au travail concerne également les employeurs, les gouvernements et la société en général, remettant en question le cadre individualisant souvent appliqué à la violence conjugale. Cependant, la reconnaissance juridique de la violence conjugale liée au travail se fait lentement et de manière sporadique, touchant de manière disproportionnée les femmes victimes d’inégalités croisées, qui sont plus vulnérables à la violence conjugale et aux inégalités en milieu de travail. Cet article examine la manière dont les gouvernements ont réagi à la violence conjugale liée au travail, en situant leurs réponses dans la continuité de la distinction entre le public et le privé. En m’appuyant sur un cadre axé sur les droits, j’évalue les deux dernières réformes canadiennes en matière de violence conjugale liée au travail : la législation sur la santé et la sécurité au travail et la législation sur les congés de travail. Ces deux réformes traitent spécifiquement de la violence conjugale liée au travail, du moins dans certaines provinces, et offrent un potentiel de prévention et un soutien visant à remédier aux conséquences économiques et autres de la violence conjugale. Elles comportent toutefois des lacunes, notamment l’absence de couverture de certaines formes de violence conjugale et de certains lieux de travail, la perte de salaire et les exigences de vérification qui reposent sur des mythes et des stéréotypes sexistes. Je conclus en indiquant les mesures supplémentaires que les gouvernements devraient prendre pour mieux lutter contre la violence conjugale liée au travail.
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Recommended Citation
Jennifer Koshan, "Legal Responses to Work-Related Intimate Partner Violence in Canada: Troubling Privatization" (2025) 48:1 Dal LJ 19.