•  
  •  
 
Dalhousie Law Journal

Keywords

Money laundering, global anti-money laundering regime, counter terrorism financing regime, AML-CTF, FATF, enhanced regulatory measures

Abstract

Money laundering and money laundering controls are having a global moment. Many jurisdictions around the world—some more than others—feature regularly in news cycles for either offences to do with money laundering or sanctions avoidance or the laxity of controls that enable such activities. The mainstream media has reported on stories about banks in Canada and football clubs in Italy, about charities in the UK and the real estate industry in the US. Each revelation prompts mea culpas from offenders—TD Bank in Canada is one such example—and often, a raft of new or enhanced regulatory measures.

Critically, the point that remains overlooked is that this regulation is neither apolitical in its construction nor neutral in its application. This article deploys the lens of power to analyse the evolution of the global anti-money laundering and counter terrorism financing regime. Using insights from the vast literature on power across disciplines such as sociology, politics, law and philosophy, it is argued that the global AML-CTF architecture exemplifies the ideas and the practices central to the construction of a power edifice. To understand why laundering continues unabated despite the ratcheting up of regulations, one needs to examine these structures of power.

Le blanchiment d’argent et les contrôles anti-blanchiment sont actuellement au coeur de l’actualité mondiale. Bon nombre de pays, certains plus que d’autres, font régulièrement la une des nouvelles soit pour des infractions liées au blanchiment d’argent ou au contournement des sanctions, soit pour le laxisme des contrôles qui permet de telles pratiques. Les médias grand public ont fait état d’affaires impliquant des banques au Canada, des clubs de football en Italie , des organisations caritatives au Royaume-Uni et le secteur immobilier aux États-Unis . Chaque révélation suscite des mea culpa de la part des contrevenants—la Banque TD au Canada en est un exemple—et souvent, une série de mesures réglementaires nouvelles ou renforcées.

Cependant, ce que l’on oublie souvent, c’est que la réglementation n’est ni apolitique dans sa conception ni neutre dans son application. Cet article analyse l’évolution du régime mondial de lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme sous l’angle du pouvoir . S’appuyant sur les nombreuses publications consacrées au pouvoir dans des domaines tels que la sociologie, la politique, le droit et la philosophie, il soutient que l’architecture mondiale de lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme illustre les idées et les pratiques qui sont au coeur de la construction d’un édifice de pouvoir. Pour comprendre pourquoi le blanchiment se poursuit sans relâche malgré le renforcement des réglementations, il faut examiner ces structures de pouvoir.

Creative Commons License

Creative Commons Attribution 4.0 International License
This work is licensed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License.

Share

COinS