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Keywords
Canadian international student policy, education head taxes, student-labourers, precarious labour, neocolonial wealth transfer
Abstract
This paper examines historical and contemporary trends in Canadian international student policy through the lens of racial capitalism, arguing that current policy facilitates a significant neocolonial wealth transfer from Global South families to Canada through processes of expropriation, exploitation, and expulsion. It argues that discriminatory tuition fees effectively function as “education head taxes”, which extract billions of dollars annually from international students. Meanwhile, “gauntlets” to permanent residency have emerged in an immigration landscape where working class migrants have narrower options to regularize, creating a system of labour exploitation where student-labourers face precarious conditions and structural indebtedness. Finally, the constant threat of expulsion through loss of status and deportation is used to discipline labour and enforce nationalist segregation of labour and education markets. Within all three of these processes, race-making and neocolonial relations play a central role in justifying differential treatment, curtailing solidarity, and limiting potential policy changes to curtail abuses.
Cet article examine les tendances historiques et contemporaines de la politique canadienne à l’égard des étudiants étrangers sous l’angle du capitalisme racial, en soutenant que la politique actuelle facilite un important transfert de richesse néocoloniale des familles du Sud vers le Canada par le biais de processus d’expropriation, d’exploitation et d’expulsion. Il affirme que les frais de scolarité discriminatoires fonctionnent effectivement comme des « taxes d’entrée sur l’éducation », qui soutirent des milliards de dollars par an aux étudiants internationaux. Dans le même temps, les « défis » que pose l’accès à la résidence permanente sont apparus dans un paysage de l’immigration où les migrants de la classe ouvrière ont des options de régularisation plus restreintes, créant un système d’exploitation du travail où les étudiants-travailleurs sont confrontés à des conditions précaires et à un endettement structurel. Enfin, la menace constante d’expulsion par la perte du statut et la déportation est utilisée pour discipliner le travail et renforcer la ségrégation nationaliste des marchés du travail et de l’éducation. Dans ces trois processus, les relations raciales et néocoloniales jouent un rôle central en justifiant les différences de traitement, en réduisant la solidarité et en limitant les changements politiques potentiels pour mettre fin aux abus
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Recommended Citation
Vincent Wong and Arman Sohi, "Racial Capitalism, Neocolonial Wealth Transfer, and Canadian International Student Policy" (2025) 48:1 Dal LJ.